Le travail de journaliste n’est pas si simple…

Ce mardi 09 novembre, dans le cadre d’un projet pédagogique pour les élèves, David Goudey, journaliste au Paris Normandie, s’est rendu à St Adjutor dans la classe de 4ème Liverpool.

Les élèves ont pu rencontrer un journaliste prénommé David Goudey. Malgré ses longues journées de travail, il a tenu à tout prix à être présent auprès des élèves. Ils ont ainsi pu approfondir leurs connaissances sur le métier de journaliste, qui correspond à leur première séquence de l’année.

Avoir l’esprit critique…et croiser ses informations

Grâce à leur questionnaire préparé en avance, chaque élève a pu poser sa question au journaliste, qui répondait en détaillant toutes ses réponses. Plusieurs questions ont été posées et la même réponse revenait souvent. « Ayez l’esprit critique : doutez de tout, croisez vos informations, consultez d’autres sources et surtout, faites-vous votre propre vérité !» Cette affirmation est cruciale pour les jeunes intervieweurs.

Avec la montée des réseaux sociaux, où tout est publié sans être vérifié, chacun cherche à faire le buzz. On a tendance à tout croire… Le journaliste a affirmé aux élèves qu’il sentait que son métier était mis en danger par cette tendance et qu’il était important de lire quotidiennement la presse écrite. Pour l’occasion et pour promouvoir son journal, le journaliste a offert la version papier du journal du jour à chaque élève.

Une orientation trouvée dès l’adolescence

Cette interview avait aussi pour but de guider les adolescents dans leur orientation, c’est d’ailleurs à cette période que le journaliste a trouvé sa vocation. « J’avais 14 ans et j’étais un fan de sport. Je me demandais comment pouvoir accéder aux plus grands événements sportifs sans avoir les capacités physiques requises. Le métier était trouvé d’avance » a déclaré le journaliste. Par la suite, il a changé de domaine. Peut-être que cette interview a confirmé le choix de certains et ouvert les yeux à d’autres… C’est en tout cas ce qu’espère David Goudey qui vit depuis 15 ans de sa passion.

Maeleen Niveleau