« LE DESIGN POUR TOUS: DE PRISUNIC à MONOPRIX, UNE AVENTURE FRANçAISE » (à PARIS, JUSQU’AU 15 MAI 2022)
Photo : Friedemann Hauss, Affiche Été 70 Prisunic, 1970.
Papier, sérigraphie © MAD, Paris / Christophe Dellière
Le Musée des Arts Décoratifs célèbre l’histoire du design pour tous à travers deux des plus grandes enseignes de distribution d’objets du quotidien qui ont su démocratiser le design : Prisunic puis Monoprix.
L’exposition « Le design pour tous : de Prisunic à Monoprix, une aventure française » retrace dans les collections permanentes du musée, à travers plus de 500 œuvres (mobilier, objets et affiches publicitaires), cette aventure créative et engagée, que résume le slogan devenu culte : « Le beau au prix du laid ».
A découvrir au Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris Renseignements au 01 44 55 57 50, Pass sanitaire obligatoire pour les 12 ans et plus. Je vous recommande de réserver votre billet en ligne. Cette exposition est gratuite pour les -18 ans, les 18-25 ans, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires du RSA sur présentation d’un justificatif de moins de 3 mois. Sinon, le tarif adulte individuel est de 14€.
DÉCOUVRIR LE FADO, PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DE L’HUMANITÉ
Scène de fado représentée sur des azuléjos à Sintra (proche de Lisbonne)
Le fado, du latin « fatum » qui signifie « destin », est le chant populaire du Portugal, né à Lisbonne au premier quart du XIXème siècle. Ce chant mélodieux aurait, selon les dires locaux, pour origine les histoires tragiques d’un roi assassiné ou de marins disparus en mer. Selon d’autres légendes, les origines du fado viendraient de bien loin, de l’autre côté de l’océan Atlantique au Brésil. A l’époque cette musique était principalement destinée à l’aristocratie avant de se démocratiser et devenir un chant du peuple.
Ce peut être la musique la plus triste du monde quand le fadista (homme ou femme) chante tout de noir vêtu ses amours malheureux et sa « saudade » (la mélancolie), mais il peut être aussi joyeux et dansant, accompagné d’une
« guitarra », guitare portugaise dotée le plus souvent de douze cordes, et d’une
« viola de fado », guitare classique.
Le fado moderne est incarné, au milieu du XXème siècle, par Amalia Rodrigues (1920-1999), la première à chanter avec un orchestre sur des textes de poètes portugais et à s’exprimer dans plusieurs langues. Parmi les artistes incontournables à écouter pour découvrir le fado, vous pouvez aussi écouter les œuvres de José Afonso, de Carlos do Carmo, de Maria da Fé, de Fernando Machado Soares ou de José Mário Branco. Dans la nouvelle génération, les Portugais vous conseilleront d’écouter Camané. Il est la grande vedette actuelle. Dans la nouvelle scène du fado, Teresa Salgueiro, Misia, Mariza, Cristina Branco, Katia Guerreiro, Ana Moura ou Mafalda Arnauth tiennent également la tête de l’affiche.
En 2011, l’UNESCO a classé le fado au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Un site à consulter et quelques vidéos à apprécier :
Pour une introduction au fado, des références bibliographiques et des artistes : https://acim.asso.fr/introduction-au-fado/
« Uma Casa Portuguesa », Amalia Rodriguès, 1953 https://www.youtube.com/watch?v=pJOcd6pXjPg
« Lisboa menina e moça », Carlos do Carmo, 2006 https://www.youtube.com/watch?v=zOI81d0BMpU
« Gente da Minha Terra », Mariza, 2013 https://www.youtube.com/watch?v=S2Ip-uUhaoI
« Mehu Amor do Longe », Raquel Tavares, 2016 https://www.youtube.com/watch?v=DZAzhEOkpN8
Article proposé par M.HOLYMAN
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous souhaite de belles visites culturelles, avec l’aventure française du design et la découverte du fado, art musical portugais.
Très bonne rentrée !
Bien à vous,